Coquelicots

J'avais dessiné déjà le brouillon depuis environ huit mois, mais je ne me décidais pas à démarrer le travail. Bloqué par je ne sais pas quelle force intérieure qui m'insinuait que j'allais rater l'essai.

Finalement j'ai fait le pas. Peut-être parce que j'étais plus à l'aise à la maison (Alba à Moscou, Rodrigo en Oregon et Evelyne partie à San Francisco) ?

N'ayant pas d'horaire, ni de comptes à rendre, ni synchronisations à faire avec personne; les 24 heures de la journée je les organise comme bien me semble; si je ne me couche pas du tout ou si je me couche à dix-huit heures et je me lève à deux heures, cela ne dérange personne.

Donc, jouissant ce cette liberté nouvelle et provisoire, je me suis lancé à l'eau et aux pinceaux.

Le résultat n'est pas si mauvais que je le craignais à tel point que je pense que je vais récidiver un de ces quatre avec d'autres fleurs sauvages.

Havre de paix

C'est un sujet inhabituel, mais je fus frappé par cette image lorsque je la vis par hasard sur une page web dont je ne me rappelle plus le contenu. Le cas est que je sauvegarda l'image et la mis de côté pour quand j'aurais le temps.

Le temps est venu. Je me suis mis à l'oeuvre et non sans une certaine appréhension j'ai commencé a tracer les premières lignes du positionnent de l'ensemble.

Le plus important était de parvenir à refléter cet arrière plan dans la luminosité et en même temps sorte de brouillard par rapport au premier plan.

Je n'utilise pas souvent du masquage, mais ici j'ai voulu bien protéger les bords des pierres tombales pour leur restituer leur éclat u ne fois les ombrés rendus.
J'aime finalement le résultat, ce qui n'est pas courant pour moi qui de prime abord je dois toujours digérer mes travaux avant de commencer à les aimer.