Wednesday 18 November 2009

Saint-Cado

Je n’ai jamais été marin et j’ignore si cela ma plairait de m’embarquer un jour pour une longue traversée. J’aime quand même les bateaux et les scènes marines surtout pour l’aspect paisible qui se dégage à leur vue.

Bien sûr lorsque la mer est déchaînée ce n’est pas le calme mais la puissance qui est l’élément dominant. J’aimerais bien passer un séjour dans un de ces phares qu’on voir parfois éclaboussés de blanche écume en plein milieu de nulle part.

Ici dans cette aquarelle c’est le côté paisible qui fait surface. Pour plus de platitude ou moins de vagues, il ne s’agit même pas de la mer mais un bras de mer : la ria d’Étel en Bretagne.

Dans la photo ayant servi de base à l’œuvre il y avait une sorte de brume.
Dans ma reproduction la brume n’est pas trop présente, en fait c’est que le temps que j’avance dans l’ouvrage, elle s’était levée.

Tuesday 10 November 2009

La Bisbal from Pont Nou

Je suis rarement content d’une œuvre lorsque je viens de la terminer. J’y vois trop d'erreurs, de défauts, de ce qui aurait pu être mieux fait, etc.
Pour une fois, je suis fort content du résultat obtenu ici.

J’ai reproduit une photo en noir et blanc, probablement des années soixante. Certains des bâtiments qui y figurent n’existent plus ou ils ont été modifiés, mais l’ensemble est grosso modo identique au présent.

Les murs étant fort sales, j’ai dû faire un effort pour doser les couleurs de sorte qu’elles soient salles aussi.

Friday 6 November 2009

Cassaet : Moncorneil-Grazan

L’année passée, de retour des vacances d’Espagne, nous nous sommes arrêtés à Cassaet, Moncorneil-Grazan, chez David et Roxane. En plein milieu de nulle part dans la campagne française.
Nos enfants, au but de deux ou trois heures étaient déjà impatients de partir. Pour eux, l’endroit est mort. Nous sommes quand même restés pour dormir, comme prévu.

Au contraire de nos enfants, nous avons apprécié la tranquillité, le silence, le calme. S’il est vrai que le tour physique de l’endroit peut être fait en moins d’une heure, Il est tout aussi vrai qu’il y émane un calme que seul les adultes et aimants de la nature savent apprécier.

Il faisait chaud, très chaud même. On sentait la lourdeur de l’air. Dans un champ voisin une moissonneuse, seul bruit non naturel, mais que dans le contexte faisait partie du paysage, débitait à une cadence bien orchestrée centimètre par centimètre l’étendue céréalière, ronronnant comme un gros matou.

L’endroit comporte plusieurs parties dont je ne mentionnerai que celles dont j’ai plus faire une meilleure connaissance.
La maison, grosse battisse rurale et rustique hérite du nom du lieu dit : Cassaet ; l’arrière de la maison, amenagé en gîte rural reçoit quant lui le nom de « La Taupinière ». Il est possible de louer le gîte. Pour ce faire il suffit de contacter David ou Roxane, le site est le suivant : http://lataupinieredugers.free.fr/


En face de la maison il y a une construction servant de grenier, de remisse etc.
Sur le terrain autour des bâtisses il y a un étang de dimensions assez considérables, avec un ponton, des nénuphars et toute sorte de plantations. Il y a même un poulailler sur une île pour éviter, ou diminuer, le risque des prédateurs.
Devant la maison, dans la partie qu’on dirait « front yard » il y a même un séchoir à maïs, curieuse construction ressemblant à une grosse volière.

J’ai l’intention d’essayer de peindre d’autres vues du site, que je placerai au fur et à mesure dans cet article.

La Bisbal desde el riu Daró

Il est rare de voir La Bisbal enneigée. Ce tableau est basé sur une photo de La Bisbal sous la neige. J’ai quand même omis le tapis blanc car ce qui m’intéressait ici c’était le point de vue. Voir mon village depuis le Daró en obtenant en même temps le château et le clocher.

J’ai un peu trafiqué l’eau qui sur la photo était comme un miroir, par une eau quelque peu en mouvement pour donner un peu de vie au reflet.

Il s’agit d’un premier essai afin de constater les difficultés. Plus tard, dans quelques mois, je referai à nouveau le tableau, celui-ci d’aujourd’hui faisant office de croquis.

Tuesday 3 November 2009

Suomen mökkit

A la recherche déjà de quoi alimenter les cartes de Noël, j’ai commencé par « googler » quelques images de paysages d’hiver. Qui dit neige, qui dit hiver, dit Finlande. Ce n’est vraiment pas une estampe classique de Noël, mais elle fera peut-être partie de mes cartes de fin d’année. De cette image ressort le silence, peut-être habillé des gémissements d’un vent froid se faufilant entre les branches. L’odeur du bois brûlé, la fin d’une bonne randonnée revigorante. La promesse d’un repos au chaud dans un entourage rustique élémentaire mais confortable dans sa plus simple expression. Je ne peux pas m’empêcher de penser au chalet de Mari sur l’un des bras du Näsijärvi, près de Ruovesi.

Monday 2 November 2009

Costa Brava near Torre Valentina

En été, lorsque nous séjournons à Palamós, nous avons pour habitude de faire une promenade de six à dix kilomètres dès sept heures. Le plus souvent nous prenons la direction de Torre Valentina (Sant Antoni de Calonge)

Les essuies en main et les maillots sur nous, nous finissons par arriver à la première « cala » en dessous de la tour. Nous nous baignons dans le silence et fraîcheur du matin.
Il n’y a pas grand monde, ce qui vaut de l’or. Souvent on rencontre les mêmes personnes qui font aussi leur exercice matinal, promenade, jogging, vélo, … au but de deux ou trois jours, nous nous saluons même.

Puis, après nous sécher nous entamons le chemin de retour en nous arrêtant à la terrasse d’un café sur l’allée maritime où nous prenons notre petit déjeuner ; le plus souvent des « tostadas » et du « pa amb tomaquet », les enfants l’un ou l’autre gâteau.
Tel est notre démarrage d’une de nos journées typique de vacances

La Bisbal: depuis le Pont Vell

Retour aux sources. Encore une vue de La Bisbal. Je ne me fatigue pas de représenter mon village, ses rues, ses maisons, son château, son clocher, ses ponts, ses fontaines.
Je reviens ici, un peu aux sources, à mes débuts où j’ coloriais des dessins faits à l’encre de chine. Ici, j’ai plutôt fait le contraire. J’ai ajouté l’encre après avoir fini l’aquarelle. Je n’ignore pas que ce n’est pas de bien voir d’un aquarelliste que de dessiner ou marquer les bords des objets qui en principe doivent se voir par le contraste des couleurs. Ce n’est pas de bien voir, mais j’aime cet aspect dessin colorié, donc, je me fais plaisir. Finalement je dessine ou je peins pour moi, avant tout, pour mon plaisir. Ce n’est pas une pensée égoïste mais réaliste.

Une vue de La Bisbal depuis le Pont Vell.

Savonlinna

Pour les congés de Toussaint, que nous passons à La Panne, j’ai pris avec moi tout mon attirail.

J’ai la ferme résolution de m’y coller autant que possible.

Dès le premier jour je m’y suis attelé. J’ai ainsi terminé cette vue du château de Savonlinna (Olavinlinna) en Finlande.
Ce n’est pas une vue d’une photo prise par moi mais une vue récupérée d’Internet.

Sunday 1 November 2009

Carn Llidi

Pour le premier cours d’Hoves, je ne savais pas quoi prendre comme thème. J4ai souvent ce problème de me décider sur quoi travailler.
N’ayant pas eu le temps de fouiller dans mes photos pour trouver l’inspiration, j’ai fini par imprimer un travail d’un aquarelliste dont j’admire le style et le détail de son travail : Malcolm Coils. J’ai donc imprimé une de ses aquarelles « Farm under Carn Llidi Pembrokeshire Wales » afin d’avoir une base pour commencer le cours.

Je l’ai commencé le 22 septembre. Malheureusement pour des raisons de compatibilité avec le travail je n’ai pas pu assister à deux des cours du mardi ce qui fait que pendant vingt jours je n’y ai pas touché.
En principe je devrais pouvoir y travailler n’importe quel jour. Le rythme et l’agenda, sont malheureusement fort chargés de sorte que le temps réservé pour l’aquarelle coïncide presque à la minute près avec le temps imparti des cours. Ceci fait que je n’ai terminé le travail que pendant la dernière semaine d’octobre.

Ne voulant pas mettre le tableau sur la toile (Internet) sans avoir au moins l’avis du propriétaire du tableau à l’origine, j’ai envoyé un courriel à Malcolm, qui très gentiment m’a répondu que cela ne lui posait pas de problème. En outre il m’a fait parvenir la photo à l’origine de son aquarelle ainsi que son propre croquis.