J’en ait fait une petite sélection : dessins aux alentours de mes douze ans , dessins obligatoires pendant mon baccalauréat, souvent de ce qu’on appelle du dessin industriel et des dessins libres de mes quatorze/quinze ans.
Mes premiers dessins faits en quelque sorte pour avoir un résultat et non tout simplement pour passer le temps ont une connotation de réalité. Je veux montrer où je vis, comment je vis, mes objets du quotidien.
J'ai douze ans et en fait je suis dans ma bulle. Je suis plus fort en dessin technique qu’en dessin artistique. Avec le recul, je constate que j’ai toujours été méticuleux.
On y voit une salle à manger sans beaucoup de fioritures. Une simple table des chaises, un lustre, une télévision, … C'était si vide que cela chez moi ?
Mon lit, ma guitare, ma table de nuit. Aujourd’hui je me demande si j’avais vraiment le crucifix sur mon lit. Je demanderai à ma mère un de ces jours car, à vrai dire je n’ai jamais été trop porté sur la religion. Dès lors cela m’étonne la présence de ce signe distinctif.
Ici, je me suis amusé à faire, je pense bien, en proportion, le plan de la surface où nous habitions : corridor, salle à manger, cuisine, chambres. Il est clair que ma sœur Paqui n’était pas encore là, d’où que cela conforte l’hypothèse que ce dessin date d’avant 1972. Le seul élément qui n’est pas à sa place c’est le wc et le lavoir. Normalement ils auraient dû être à côte de la cuisine , mais ils ont été placés ailleurs pour profiter de l’espace « mort » en dessus du lit de ma soeur Pili.
Une des matières du baccalauréat c’était le dessin. Nous avions un professeur en cinquième, dont je ne me rappelle plus le nom qui nous avait appris à reproduire à échelle des objets. C’est à cette époque là que j’ai appris l’existence du pied à coulisse, de la perspective, et quelques autres techniques en matière de report.
Ici, nous devions reproduire, non seulement en perspective, mais aussi à échelle notre clase. Elle avait trois fenêtres et deux portes. Je me souviens des poutres. Dommage qu’on n’ai pas mis les bancs car elle fait un peu vide ainsi. Ce dessin a même le cachet qui fut mis lors de la présentation à l’examen pour certifier qu’il s’agissait bien d’un original.
Passons maintenant à la libre expression. Ces dessins je crois qu’ils ont été faits sans thème imposé. Les fleurs pour essayer de reproduire autre chose que des formes géométriques. L’utilisation des crayons de couleur c’est pour sortir un peu du noir du crayon et de l’encre de chine.
Voici un de mes premiers essais, si j’ose dire, à l’aquarelle. Je crois qu’il s’agit d’une vue du clocher de mon village depuis le balcon de notre foyer. Je vois que je n’ai pas pu m’empêcher d’y ajouter quelques traits à l’encre de chine.
Ici, nous devions reproduire, non seulement en perspective, mais aussi à échelle notre clase. Elle avait trois fenêtres et deux portes. Je me souviens des poutres. Dommage qu’on n’ai pas mis les bancs car elle fait un peu vide ainsi. Ce dessin a même le cachet qui fut mis lors de la présentation à l’examen pour certifier qu’il s’agissait bien d’un original.
Ici, sur base d’un dessin existant je devais reproduire à échelle ce portail qui me fascinait et m’intriguait. Finalement ce n’était pas très difficile. C’était surtout une question de méthodologie et calcul. Le compas fut l’élément principal. J’ignore pourquoi je ne le passât pas à l’encre de chine. Probablement je n’osât pas.
Ce robinet, me donnât du fil à retordre, mais finalement je fus et je suis toujours fort fier du résultat. Ce fût un des derniers travaux, je crois, c’est pourquoi il n’a pas été tout à fait terminé.
Passons maintenant à la libre expression. Ces dessins je crois qu’ils ont été faits sans thème imposé. Les fleurs pour essayer de reproduire autre chose que des formes géométriques. L’utilisation des crayons de couleur c’est pour sortir un peu du noir du crayon et de l’encre de chine.
Voici un de mes premiers essais, si j’ose dire, à l’aquarelle. Je crois qu’il s’agit d’une vue du clocher de mon village depuis le balcon de notre foyer. Je vois que je n’ai pas pu m’empêcher d’y ajouter quelques traits à l’encre de chine.
Je me souviens encore. J’étais assis au balcon et je m’ennuyais. J’ai commencé à dessiner sans imaginer un seul instant que ce dessin serait, trente et quelques ans plus tard, apprécié et admiré avec quelque nostalgie. Finalement, je me reconnais plus dans ce dessin. C’est mon souci du détail, de réalité. Cela montre bien aussi mon manque de connaissance et d’expérience avec quelle technique que ce soit. C’est tout simplement une feuille, un crayon , une gomme et un regard.
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