Pirkanmaa : Ruovesi

Ruovesi
Ruovesi est une petite municipalité du centre-ouest de la Finlande, dans la région du Pirkanmaa dont la capitale est Tampere.

Lors d'une de nos visites, je me suis intéressé à l’église du « village » que j’ai d’abord « croquée » au crayon de couleurs en guise d’entraînement. Finalement ce n’est pas plus mal que de démarrer un travail par quelques essais au crayon, même si ratés parfois. En effet cela permet de se familiariser avec les proportions et les difficultés prévisibles plus tard lorsqu’on veut s’attaquer pour du bon à l’œuvre.
Ce premier croquis couleur a été lancé bien évidemment pendant le mois d’août 2004.

La version aquarelle n’a été-t-elle réalisée que bien plus tard, vers la fin du mois de novembre 2005. Elle est devenue un des thèmes des cartes de ce Noël 2005.








Le Tarjanne
Le Näsijärvi, le plus grand lac dans la région, d’une surface de 257 km², lie les differents villages et hameaux par voie navigable.

La Runoilijan Tie, «voie du poète », nom dérivé des voyages nationaux finlandais de Johan Ludvig Runeberg, poète à Ruovesi, est un itinéraire de navigation régulier, le long duquel le Tarjanne voyage de Tampere à Virrat et viceversa.

Le Tarjanne, bateau à vapeur, centenaire, était utilisé à l’origine pour le transport de cargaison et des passagers locaux, mais aujourd'hui il ne transporte que des touristes d'été. Le voyage de Tampere à Ruovesi dure quatre heures et 25min et de Ruovesi à Virrat trois heures et 20min.
Le Tarjanne fut utilisé comme navire-torpilleur par les forces maritimes russes impériales pendant la première guerre mondiale dans l'escadron Näsijärvi. Le navire fut désarmé pendant l'hiver 1918, et les canons furent enlevés pour être utilisés sur terre pendant la guerre civile finlandaise.

Cette aquarelle, commencée en Belgique et terminée en Guadeloupe, mars 2005, est basée sur une des photos prises par moi avant d'y monter faire la traversée vers Virrat.
Elle pend fièrement, aujourd'hui, dans la chambre de mon fils Rodrigo qui l'apprecie particulièrement.






Le Tallusselkä
Le Tallusselkä est le nom donné à l'étendue d'eau, appartenant au lac Näsijärvi, situé dans un endroit très calme à quelques minutes de Ruovesi, par route ou par lac. C’est l’endroit idéal pour savourer le calme et le silence de la nature à la manière finnoise.

Pas loin de là se trouve la maison du peintre Gallen-Kallela, connu principalement par ses illustrations du Kalevala l'épopée finnoise, d'Elias Lönnrot, à la base de leur identité nationale.
J'ai l'ai visité à deux occasions differentes et je la visiterai encore. A chaque occasion avec un regard nouveau, avec plus de maturité.

Que dire au sujet de ce paysage ?
Pendant nos vacances de 2004, en Finlande. Ignorant pour ainsi dire tout de l’aquarelle, j’ai voulu m’initier au pastel. J’avais eu déjà le plaisir de m’y essayer lors du stage que j’avais suivi en juillet, mais cette fois-ci, j’allais essayer en solo.
Quoi de plus intéressant que le calme d’un coin magnifique de cette région finnoise près de Ruovesi.



A la fin des vacances, sur le bateau, j’ai essayé avec les crayons de refaire de mémoire le paysage du lac. Je me rappelais de la disposition des arbres, des rochers, de l’eau. Cela n’avait l’air pas trop difficile. Aussi, au crayon, la technique m’est inconnue et je ne sais pas encore observer et retenir. Le résultat n’est pas fameux mais je l’assume.


Je ne dirais pas que ce paysage m’intriguait outre mesure, mais lorsqu’en septembre, en gravure, le premier jours de cours pluridisciplinaire à l’Académie, j’ai eu devant moi la plaque de zinc et que pris à brûle-pourpoint il fallait y graver quelque chose, tout naturellement j’ai essayé de refaire ce dont je me rappelais encore par cœur.



Quelques mois plus tard, en mars 2005. Lors de mes premiers cours d’aquarelle j’ai voulu m’essayer dans cette technique. Ce qui à donné une œuvre satisfaisante mais dont je me suis promis de rééditer par après lorsque je maîtriserais un peu mieux la technique et où je serais plus à l’aise avec la reproduction des eaux semi stagnantes.



Je n’ai pas su résister et en novembre 2005, j’ai voulu refaire ce paysage. Il est vrai qu’entre-temps j’ai peint d’autres vues de l’endroit. Le sauna notamment. Mais après six mois de formation chez Jasco, je me sentais un peu plus à l’aise pour aborder le sujet. Ce n’est probablement pas la dernière fois que je m’attaquerai. J’y pense déjà pour le jour où j’oserai l’huile.




Mari's mökki
Le chalet de Mari, charmant, à quelques mètres en hauteur par rapport au niveau du lac, domine un paysage superbe.
Le sauna en contrebas et le lac jusqu’à l’horizon, toute la rive bordée de sapins.

D’autres chalets ci et là mais presque invisibles. Les rayons du soleil illuminant par réverbération la pièce de séjour du sauna, le crépuscule, permettent de se laisser aller à toute sorte de rêverie.

La première version ce cette vue depuis la terrasse fut faite encore une fois à mes balbutiement au pastel. Je me souviens avoir dû me dépêcher à cause des moustiques qui commençaient à m’exaspérer.

La deuxième version je la fis au crayon, sur base de la première car plus tard dans la soirée. J’avais eu ma dose de moustiques.



En octobre 2006 j’ai entrepris, comme il est déjà devenu une sorte de tradition, de refaire un de mes anciens tableaux afin de évaluer l’amélioration de mes connaissances.
Le résultat cette fois-ci me plût presque immédiatement. Je décidai donc d’en faire le thème de mes cartes de Noël de 2006.

Le sauna
L'endroit nous plaisait tellement que je n'ai pas pu m'empêcher de faire un croquis de l'intérieur du sauna, que j'ai mis en couleur plus tard avec l'intention de le mettre un jour en aquarelle.
Etant donné que les crayons ne demandaient pas trop de savoir faire. J’ai osé me lancer à la représentation du sauna depuis le large. En réalité je suis allé à la rame et puis j’ai travaille sur photo. Je ne suis pas très bon en directe. Je n’ai pas encore acquis la patiente nécessaire pour obtenir un résultat satisfaisant.

Juillet 2005. Avec à peine quatre mois de formation, premier essai à l’aquarelle. Résultat fort médiocre, même si dans l’ensemble le tout peut être accepté. J’essaierai de le refaire un de ces jours. Je suis plus à l’aise maintenant avec les arbres et les arrières plans.